Investir dans l'immobilier : un placement qui rassure en période de crise

27 juin 2020

L'investissement locatif est un placement qui rassure. Et le confinement n'aura pas eu raison de l'appétit des Français pour la pierre. Dans un contexte économique incertain, investir dans l'immobilier est considéré comme un placement de sécurité. Une manière de s'assurer un revenu supplémentaire ou un capital en cas de revente.

Je suis en pleine recherche pour réaliser un investissement locatif. Dans mon esprit, le plus tôt je commence, le mieux ce sera pour mon patrimoine", explique Anissa, une jeune femme de 30 ans qui souhaite placer son épargne dans un appartement en locatif. "J'ai commencé mes recherches depuis la fin du confinement. C'est rassurant de se dire que l'on possède un bien immobilier plutôt que d'avoir de l'argent qui dort sur un compte...", poursuit-elle.

Des investisseurs à la recherche de la meilleure rentabilité ?

La pierre et l'assurance-vie sont considérés comme les deux placements préférés des Français surtout lorsque l'on compare leurs rendements à ceux des livrets d'épargne réglementée... "Face au manque d’alternatives de placements sûrs et rentables, l'immobilier est une valeur refuge. A titre d’exemple, quand le Livret A est plafonné à 0,5%, un investissement locatif meublé dans des villes comme Rennes ou Nantes offre une rentabilité comprise entre 5% et 9%", souligne Grégoire du Guerny, cofondateur de Ouiker, une plateforme d'investissement locatif clé en main spécialisée dans le Grand Ouest.

"Investir dans l'immobilier est toujours une bonne idée. C'est un bon moyen de se constituer du patrimoine, de le transmettre à ses enfants, d'avoir un complément d'argent.. Il faut cependant faire attention à la localisation et vérifier la demande locative", explique Arnaud Reignier, Responsable de l'agence Antarès Immobilier dans les Yvelines. "Un bon investissement locatif, c'est surtout le bon calcul de la rentabilité. Il faut en effet prendre en compte de nombreuses sommes pour connaître le rendement brut, le rendement net et enfin le rendement net-net, c'est-à-dire après impôts. Les revenus fonciers générés sont en effet soumis aux impôts et il ne faut pas les oublier lorsque l'on se lance", ajoute l'agent immobilier. Le type de bail, adapté à la demande locale (loué vide ou en location meublée avec une liste de meubles encadrée) et à la situation fiscale de l'investisseur, aura également une importance.

Prévoir les frais liés à ce type de placement et la gestion

Ce type d'investissement s'accompagne donc de contraintes et de frais à prévoir (frais d'entretien à la charge du propriétaire, vacance locative éventuelle, assurance loyer impayé, etc.).

Mieux vaut donc bien définir son projet, son budget, déléguer la gestion lorsque l'on n'habite pas à proximité du bien acheté, prévoir une épargne de sécurité et bien définir les objectifs de ce placement : défiscaliser en achetant dans le neuf en loi Pinel mais en louant à un montant inférieur aux loyers de références, acheter un bien et le louer en saisonnier dans une zone touristique, en profiter pendant les vacances comme d'une résidence secondaire, profiter des taux bas, etc.

Investir dans l'immobilier à tout prix ?

Quelles que soient les motivations, défiscaliser, être propriétaire d'un bien, préparer sa retraite ou avoir un complément de revenus, l'immobilier apporte aux investisseurs de nombreux avantages. Et le confinement n'aura pas eu raison des projets immobiliers des Français.

"J'ai réalisé un investissement locatif sur Rennes pendant le confinement, explique Gabriel, 36 ans, qui en est déjà à son troisième investissement locatif. J'investis dans l'immobilier avec deux motivations principales. Tout d'abord parce que c'est une valeur sure et ensuite parce que j'ai conscience que j'aurais une faible retraite. En investissant dans la pierre, je construis ma retraite."

Des investisseurs jeunes ?

"La jeunesse de nos investisseurs (30/ 45 ans) est le symbole d’une prise de conscience pour les jeunes générations, celle de générer le plus tôt possible un complément de revenus face aux incertitudes futures (baisse des pensions retraite, volatilité des valeurs boursières, etc.)", remarque Thomas Blin, cofondateur de Ouiker. "Il y aura toujours de l’investissement locatif dans les métropoles dynamiques. N’oublions pas que, malgré la crise sanitaire, les Français (familles, étudiants, cadres en mission, etc.) doivent se loger et que l’offre de logements demeure insuffisante dans ces villes dynamiques et attractives", complète Grégoire du Guerny.

Des investisseurs parfois locataires de leur résidence principale

Investir dans l'immobilier lorsque l'on est locataire de sa résidence principale, qui plus est lorsque l'on est jeune, est une des tendances sur le secteur de l'immobilier.

"Nous avons une forte demande de Parisiens qui ne peuvent pas acheter leur résidence principale et souhaitent pouvoir investir dans des villes accessibles avec de bonnes rentabilités. Les recherches sont orientées sur des petites surfaces (studio/T1/T2), ce qui permet un ticket d’entrée plus faible en montant et de pouvoir faire plusieurs investissements", constate Thomas Blin.

C'est ce qu'a fait Mathieu, 31 ans et locataire à Paris. "J'ai signé le compromis de vente en plein confinement pour l'achat d'un studio de 12m² pour un montant de 70 000 euros dans le centre de Nantes. Le but est de commencer le plus tôt possible la constitution de mon patrimoine et surtout de le diversifier. Le rendement n'était pas mon seul critère. Mon objectif étant en réalité d'aller chercher l'autofinancement. Avec ce premier investissement, je vais pouvoir faire mon expérience et voir si j’en fait d’autres par la suite. Obtenir une offre de prêt n'a pas été si simple que ça, en raison des délais allongés pendant le confinement, du durcissement des conditions de prêt et du fait que je suis locataire de ma résidence principale. J'ai été accompagné par un courtier en prêt immobilier, ce qui a vraiment été un plus, et je viens juste de recevoir mon offre de prêt. Je vais pouvoir signer l'acte authentique et trouver un locataire pour la rentrée."

Source : immobilier.lefigaro

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